L’envers du décor de la transition écologique

La transition écologique ne prend pas un bon départ en Europe. À nouveau on enregistre un grand écart entre les annonces et la réalité. Celui-ci n’est pas seulement dû au sauvetage dans l’urgence de l’industrie automobile et de sa production de véhicules thermiques, alors qu’il est établi que le transport est la première source d’émission de puissants gaz à effet de serre, devançant le chauffage résidentiel, les activités industrielles et les émanations de l’agriculture.

Petits comptes en pointillés de la transition écologique

Les financiers, qui ne perdent pas le Nord, n’ont plus que le « Green Business »  à la bouche, nous rendant à juste titre suspicieux sur leurs intentions pour en avoir tant vu. Les anglophones parlent à ce sujet de « greenwashing », c’est à dire de mascarade écologique. Vont-ils vraiment nous tirer une grosse épine du pied ou bien profiter d’un label sollicité sans discernement ? Ce nouvel épisode de la finance ressemble un peu trop à une tentative d’en redorer le blason.

LES RÉFUGIES SONT DES PESTIFÉRÉS, par François Leclerc

Billet invité.

La moitié des États fédérés américains refusent d’accueillir des réfugiés syriens, adoptant la position défendue par le parti républicain et le candidat Donald Trump. De quoi conforter de loin les pays européens qui ont adopté la même attitude, sans toujours le proclamer. Le renforcement des frontières de Schengen afin d’en réduire le flux dans un premier temps est à la base du discours ambiant, dans le but d’éviter le retour des frontières intérieures et son effondrement.